Résumé
Elle mène une vie bien réglée. Il ignore complètement les règles.
Certes, à vingt-cinq ans à peine, Ruthie ne vit que pour son travail et n’a ni fiancé ni vie sociale.
Certes, elle passe ses journées entourée de personnes dont l’âge avoisine les quatre-vingt-dix ans.
Mais Ruthie va bientôt devenir manager de la maison de retraite de luxe où elle officie, et sa vie lui convient parfaitement. Son emploi du temps est calé sur des semaines, ses journées sont millimétrées, et elle sait que tout est sous contrôle. Du moins le croyait-elle, jusqu’à ce qu’elle rencontre Teddy. Ce biker tatoué des pieds à la tête a besoin d’un toit, et son père, le propriétaire de l’établissement, lui permet de loger avec les employés à condition qu’il donne un coup de main. Ruthie se serait bien passée de cet élément perturbateur qui, du jour au lendemain, devient à la fois son « collègue » et son voisin. D’autant que, si le physique très avantageux de Teddy s’avère utile pour négocier avec les résidentes, il devient vite une menace pour sa propre tranquillité mentale…
Mon Avis
Les lectures de deux précédents titres de Sally Thorne m’ont laissé de bons souvenirs et l’envie de découvrir son troisième « bébé ». Alléchée par le résumé et l’antagonisme des deux héros, je me suis vite jetée dessus.
Ruthie est une jeune femme sans histoire qui aime sa vie bien huilée entourée de personnes âgées et de tortues. Elle ne laisse pas de places à l’imprévu au point que même ses soirées dans son cottage sont rôdées comme du papier à musique. Pas de sorties avec des gens de son âge et encore moins de petit-ami. Même l’intérimaire, Mélanie, a bien dû mal à lui faire lâcher l’étiqueteuse.
Enfin jusqu’à l’arrivée de Théodore, aussi appelé Teddy.
Vivant au jour le jour, il est le cauchemar de Ruthie ainsi que son exact opposé. À 27 ans, il n’a jamais eu réellement de travail, pas d’appartement et encore moins une relation sérieuse. En manque d’affection depuis son plus jeune âge, son apparence de biker tatoué aux cheveux longs tranche avec le besoin de reconnaissance qu’il affiche constamment.
Le style de l’auteur est toujours aussi fluide, mais il n’y aucun rebondissement (si on exclut les lubies de Renata et Aggie). L’unique véritable crise est mentionnée vaguement sans être développée. Certes, les personnages s’apprivoisent doucement, seulement l’attitude puérile de Teddy a fini par me lasser.
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