Résumé
De passage dans une auberge malfamée, le vicomte Kincade est attaqué par des malandrins. Mais le drame vire au burlesque quand une espèce de furie en chemise de nuit met les voleurs en déroute à grands coups de parapluie. Le vicomte est mortifié. Quoi de plus humiliant pour un gentleman que d’être défendu par une faible femme ? Il va être la risée du Tout-Londres quand l’histoire se saura ! Et le pire reste à venir, car en guise de remerciement la pétulante Daisy lui demande de lui ouvrir les portes de la bonne société. Impossible de refuser sans passer pour un goujat. Voilà donc notre vicomte coincé avec cette femme exaspérante… horripilante… et adorable.
Mon Avis
Mary Balogh est pour moi une valeur sûre et la collection Regency a toute ma confiance désormais (non, je ne les ai pas tous achetés/lus, mais mon compte en banque n’est pas prêt à tant de dépenses…).
Dans le résumé, j’ai surtout été attirée par l’attitude téméraire de l’héroïne. Une chemise de nuit ? Un parapluie ? Loin de l’oie blanche que nous croisons parfois dans les romances historiques. Autant être honnête d’entrée de jeu : c’est une oie blanche, mais un peu « barrée ».
Daisy est une jeune femme de 25 ans qui est persuadée d’appartenir désormais au club (pas si fermé) des vieilles filles. Acceptant ce statut, elle tient à ce que Rose, sa sœur cadette, fasse son entrée dans le grand monde. Rusée, elle profite de sa rencontre fortuite avec le vicomte Kincade pour fréquenter la haute société. Elle a de grandes aspirations et la langue bien pendue.
Et ce n’est pas le vicomte qui dira le contraire. Emporté malgré lui dans toute cette affaire, il s’agace de l’attitude de Daisy qui peut paraître opportuniste à première vue, mais qui n’est guidée que par la volonté farouche de rendre sa sœur heureuse. Il fulmine, espère en être bientôt débarrassé et, pourtant, il revient sans cesse à elle, admirant sa personnalité et sa grâce naturelle.
C’est une romance douce comme on en rencontre peu, puisque… Non, je ne voudrais pas vous dévoiler la fin de l’histoire, d’autant qu’il me faudrait parler de la scène finale, celle de la déclaration. Je dirais juste que j’ai passé un très bon moment, gloussant régulièrement devant les scènes cocasses que l’auteure a su glisser dans son histoire.
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