Résumé
Londres, 1822
Lord Tristan Burke a tout pour lui : le titre, la richesse, les loisirs, et toutes les plus belles femmes qu’il peut désirer. Alors pourquoi ne peut-il pas cesser de penser à Joan Bennett ? La sœur de son meilleur ami reste sans propositions de mariage malgré les quatre saisons déjà passées depuis sa présentation à la bonne société, et à ses yeux ça n’a rien d’étonnant. Il l’a surnommée La Furie, pour son caractère vif et sa langue acérée, elle est toujours engoncée dans des robes atroces et prête à rire de lui. Un véritable cauchemar ! Pourtant, il ne rêve que de lui ôter ses tenues peu flatteuses et de la faire taire de baisers enflammés…
Mon Avis
Si vous vous demandez pourquoi et comment j’en suis venue à lire ce livre, la réponse est simple : ça sentait bon le « ennemies to lovers ». D’accord, pas le pur et dur avec la haine au début et l’amour à la fin, mais le résumé promettait de beaux échanges, et je n’ai pas été déçue.
Joan est une femme de caractère qui n’est clairement pas née à la bonne époque. Elle a des idées, du tempérament et l’envie de suivre sa voie tout en cherchant à plaire à ses parents. Si ce mélange détonnant n’a pas encore séduit un homme, elle ne paraît pas en souffrir plus que ça, d’autant qu’elle a bien d’autres choses à faire de ses journées, comme réussir à lire les petits journaux scandaleux qu’elle et ses amies lisent en secret.
Quand la famille de Joan est contrainte de quitter Londres, ils la laissent sous la surveillance d’une tante originale et un brin décalé. Tout comme Joan, elle n’est pas dans les canons de beauté du moment, mais fait de cette différence une force qui va inspirer notre héroïne.
Comme dans toute romance M/F il faut un héros, et Tristan entre parfaitement dans cette catégorie. Jeune, séduisant et intelligent, il se plait à titiller cette Furie qu’il a vu grandir et dont la présence le trouble de plus en plus. S’il veille sur elle pour satisfaire son meilleur ami, ce dernier n’a pas besoin de se montrer trop insistant.
Et là, les joutes verbales commencent. Alors certes, elles restent pondérées, mais elles créent ce délicieux sourire sur mes lèvres qui prouve que je m’amuse et que ce livre sera désormais associé à un bon moment. La plume fluide et légère m’a embarquée et j’ai été déçue de les quitter.
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